AccueilExpériencesRécitsRécit : Magalie & Jérôme

Récit : Magalie & Jérôme

Magalie écoutait sa collègue ; Justine était un vrai moulin à paroles. Elle avait toujours une histoire extraordinaire à partager. C’était une célibataire chronique. Infoutue de supporter un mec, elle finissait toujours par les mettre à la porte. Elle lui parlait d’une de ses amies qui avait soumis son mari. Le « pauvre » homme portait, depuis cinq ans, une cage de chasteté. Justine pensait que la soumission de l’homme était la vraie solution pour qu’un couple puisse fonctionner. Magalie ne s’intéressait pas souvent aux histoires de sa collègue, mais là elle se sentait intriguée.

— Mais bon, elle doit bien lui enlever sa cage de temps en temps pour faire l’amour avec lui, non ? demandait Magalie.
— Non, ils ne font plus l’amour ensemble comme ça. Elle l’a mis au pas. C’est un esclave qui a juste le droit de la lécher quand elle le lui autorise. Il a la bite en cage en permanence. Il n’a qu’un devoir : la servir. Quand elle veut niquer, elle prend un amant et fait l’amour devant son mari à genoux.
— Franchement, je trouve ça excessif… Personnellement, je ne m’imagine pas me passer de la queue de Jérôme… Et je ne comprends vraiment pas ce genre de délire.
— Parce que tu ne m’as pas vraiment écoutée… Le truc, ce n’est pas forcément de faire comme Natalia et son mec. Il suffit juste de remettre l’homme à sa place… C’est la seule chose qui importe. Les hommes sont là pour nous servir et non l’inverse. Ils doivent obéir. Le mari de Natalia ne prend plus une seule initiative chez elle. Cela signifie, entre autres, qu’il ne peut jouir que si elle l’y autorise… Tu ne trouves pas ça génial ? Moi je trouve ça excitant. Et puis, c’est vrai qu’on doit prendre les choses en main. Pourquoi serait-ce toujours à nous les femmes de nous plier aux désirs de ces messieurs alors que nous les valons largement ? Je te jure que le prochain qui me tombe dans les pattes, je m’efforcerai de l’attacher à mon service.
— Et tu ne crois pas que de dominer et d’humilier l’homme avec qui tu vis, ça l’encourage à rester ?
— Pourquoi pas, répondit Justine, un véritable esclave n’est rien sans son maître. C’est sa raison de vivre. Personne ne s’étonne de voir une femme complètement asservie par son mari rester à ses côtés jusqu’à sa mort. C’est tellement naturel ! La société nous destine à leur faire à manger, nettoyer leur maison, repasser leurs slips ou leurs caleçons, passer derrière eux à longueur de journée et à faire semblant de jouir quand ils nous baisent trop vite et égoïstement. Eh bien moi, j’en ai marre ! Je ne savais pas pourquoi je finissais toujours par plaquer mes mecs, mais grâce à Natalia, je sais. Fini les machos à servir !
— Les hommes ne sont pas tous des machos quand même… regarde, mon Jérôme, il est souvent très attentionné et il participe un peu aux tâches ménagères.
— Ah bon ? Il fait le ménage ? Il lave les toilettes ?
— Euh… non, jamais, avoua Magalie.
— Il s’occupe du linge ? Repasse ses chemises ?
— Non… c’est vrai, mais bon, il sort les poubelles, vide souvent le lave-vaisselle et fait même la cuisine de temps en temps.
— Et la cuisine, elle est propre et rangée quand il a fini de préparer la bouffe ou c’est toi qui ranges derrière lui ?
— …
— Ton mec est aussi assisté que les autres. Il fait peut-être quelques efforts de temps à autre, mais ni plus ni moins que la plupart des mecs et c’est toi qui, après ta journée de boulot, te tapes encore tous les travaux domestiques. T’es à son service, Magalie !
— Bon, oui et alors, qu’est-ce que tu veux que je te dise… c’est comme ça. Et puis je l’aime…
— Et lui, tu crois qu’il t’aimerait assez pour te servir comme toi tu le sers ?

La question était restée en suspens dans l’esprit de Magalie. Justine avait ouvert une brèche ; le doute s’installait. Tout l’après-midi, elle l’avait tournée et retournée dans sa tête. Elle avait eu du mal à se concentrer sur son travail et à écouter convenablement ses clients. Magalie travaillait dans une agence d’un grand groupe bancaire. Elle était conseillère en gestion de patrimoine et gérait un portefeuille de clients fortunés auxquels elle vendait surtout des placements et accessoirement quelques cartes gold ou platinum. Cet après-midi-là, elle prit un peu de retard sur ses objectifs commerciaux.

Quand elle rentra chez elle, le soir, Jérôme était déjà là. Il faut dire qu’il finissait toujours plus tôt qu’elle. Il travaillait au service comptabilité d’un gros groupe industriel et ses journées étaient réglées comme du papier à musique. Il commençait toujours à la même heure et finissait de même, du lundi au vendredi soir. Magalie travaillait du mardi au samedi midi, mais ses horaires le soir pouvaient varier avec l’importance de ses rendez-vous. Comme à son habitude, Jérôme était assis dans un fauteuil du salon, un verre de whisky posé sur la table et il regardait les informations régionales. Sa veste et sa cravate étaient, bien sûr, négligemment posées sur le dossier d’un fauteuil. Magalie alla l’embrasser avant d’aller se changer. Dans un geste inconscient, elle s’apprêtait à ramasser les affaires de Jérôme qui traînaient, mais elle se ravisa au dernier moment. Elle venait de réaliser que depuis qu’ils étaient mariés, elle l’avait toujours fait. La question de Justine se reformulait à nouveau dans sa tête. Quand elle se rendit aux toilettes, elle réalisa que ce cochon n’avait, encore une fois, pas relevé la lunette ; elle était parsemée de gouttes douteuses. Elle se dit que Justine avait finalement raison et qu’il était peut-être temps, pour elle, de remettre au pas son mari. Ne voulant pas fermer les yeux une fois de plus, elle se résolut à pisser sous la douche. En sortant, elle enfila un peignoir sexy et retourna au salon. Quand il la vit revenir ainsi vêtue, il esquissa un sourire et s’approcha d’elle, mais elle l’arrêta.

— Stop ! On ne touche pas. Chéri, quand tu vas pisser, la moindre des choses, c’est de relever la lunette et de viser dans le trou. Les chiottes sont dégoûtantes ! Je n’ai pas osé m’asseoir. Donc, avant de poser tes sales pattes sur moi, tu vas me faire le plaisir de nettoyer les WC entièrement.
— Mais…
— Il n’y a pas de mais. J’en ai assez de nettoyer ta pisse et le reste. Alors tu trouveras une éponge dédiée à ça derrière les WC et les produits sont rangés sous l’évier. Tu en profiteras pour ramasser tes affaires qui traînent sur le fauteuil.
— Je… excuse-moi chérie, je vais le faire tout de suite.
— J’y compte bien. Et tu en profiteras pour te prendre une douche après ; ça ne te ferait pas de mal.

Pour la première fois de sa vie, Jérôme nettoyait des toilettes. Il trouvait ça honteux, dégoûtant et humiliant, mais il voyait bien qu’il n’avait pas trop le choix. Magalie avait eu l’air assez fâchée et ça ne lui ressemblait pas. Le dessous de la lunette lui parut immonde, plein de traces de vieilles pisses accumulées au niveau des tampons et de la charnière. Il réalisait cependant qu’il s’agissait de ses propres mictions et sa honte grandit encore. Il s’appliqua dans sa tâche et celle-ci finie, il prit une douche comme elle lui avait demandé. En sortant, il s’habilla d’un tee-shirt et d’un bas de jogging puis il retourna près de son épouse, fier de lui.

— Voilà ma chérie, c’est fait ; les chiottes brillent comme jamais et je suis propre comme un sou neuf !
— Fais voir, mmm, c’est vrai que tu sens bon. (Elle l’embrassa tendrement.) Allons voir les toilettes maintenant…
— Alors ?
— Ce n’est pas trop mal… tu aurais pu passer un petit coup sur l’extérieur et au sol, mais bon, pour une première fois, je ne vais pas me montrer trop exigeante.
— En tout cas, c’est vrai qu’ils étaient assez crados… je ne sais pas depuis combien de temps ils n’avaient pas été nettoyés, mais…

(Il se tut instantanément. Magalie le fusillait du regard.)

— À peine trois jours, mon chéri. Je les nettoie deux à trois fois par semaine depuis plus de cinq ans, sans me plaindre ni faire aucune remarque. Régulièrement, j’essuie avec du papier des gouttes de pisse qui ont, par mégarde, atterri sur la lunette à peine nettoyée…
— Je… je ne savais pas, excuse-moi.
— C’est la deuxième fois que tu t’excuses ce soir à ce propos, chéri, mais je constate que tu peux nettoyer les chiottes alors, à partir de maintenant, ce sera à ta charge. Je l’ai fait pendant plus de cinq ans, maintenant c’est ton tour !
— Mais…
— Tu trouves ça injuste ?
— Euh non…
— Alors c’est entendu comme ça et j’espère que je n’aurai pas à te rappeler de le faire. Allons préparer le repas, j’ai faim. Tu vas m’aider et enlèves ce jogging et ce tee-shirt, c’est vraiment trop moche !
— Je n’ai rien en dessous.
— Tu seras toujours plus sexy à poil que là-dedans, mon amour.

Magalie refit un baiser passionné à Jérôme qui du coup se déshabilla. Elle caressa son membre à moitié érigé.

— Mais je pourrais aussi te prêter une de mes nuisettes, tu serais encore plus sexy.
— …
— Mmm, on dirait que ça t’excite, mon cochon.
— Ne… non chérie, c’est toi qui m’excites… je ne vais pas mettre un déshabillé quand même…
— Pourquoi pas ? J’adorerais que tu le fasses, rien que pour moi.

Elle lui roula un nouveau patin en en lui massant la bite. Jérôme, sentant que la soirée risquait d’être chaude, choisit de céder à la demande de sa femme. Elle sortit pour lui une nuisette assez ample avec un col de plumes roses, ouverte sur le devant. Jérôme bandait comme un âne. Il banda ainsi durant toute la préparation du repas et pendant tout le dîner. Magalie était ravie. Elle avait vu qu’elle pouvait avoir une petite emprise sur lui et venait de marquer quelques points. Elle décida de ne pas trop en faire d’un coup et ne continua pas à le soumettre plus ce soir-là. Elle était plutôt pressée de se retrouver au lit avec son chéri et de sentir sa bite gonflée se décharger dans son ventre. L’excitation et l’attente l’avaient rendu fougueux et il la fit jouir intensément.

Le lendemain midi, Magalie et Justine se retrouvèrent à nouveau dans leur saladerie préférée pour déjeuner. Magalie expliqua à son amie comment ses propos de la veille l’avaient fait réfléchir et ce qu’il s’était passé ensuite avec son mari chez elle.

— Mais pourquoi tu ne lui as pas fait préparer le repas, débarrasser la table et ranger la vaisselle sale ? Tu étais bien partie…
— Parce que justement, je ne voulais pas détruire en un instant ce que j’avais obtenu. Nous l’avons fait ensemble et c’est déjà un progrès considérable. Surtout que me voilà débarrassée à vie de la corvée de chiottes. Je veux y aller en douceur. Par contre, j’aimerais bien rencontrer ta copine Natalia, je suis certaine qu’elle pourrait me donner des conseils utiles.
— Ça, c’est sans problème, on peut aller la voir lundi prochain. Elle travaille pour la concurrence, mais du coup, comme nous elle est entièrement libre le lundi. Je l’appelle tout de suite, nous serons fixées.

Justine expliqua à son amie, l’histoire de Magalie et où elle en était avec son mari. Natalia fut ravie à l’idée de la rencontrer et les invita à déjeuner chez elle le lundi suivant. Les deux collègues terminèrent leur repas en discutant d’autres sujets et notamment de la future proie de Justine. Il s’agissait d’un jeune homme qu’elle avait rencontré au cours d’une soirée et qui ne la lâchait plus.

— Je crois qu’il est raide dingue alors je vais voir ce que ça donne avec lui et si j’en tombe amoureuse, j’en ferai mon esclave.
— Tu ne trouves pas ça un peu bizarre de se dire : « Si j’en tombe amoureuse, j’en fais mon esclave » ?
— D’après Natalia, c’est une condition indispensable que les deux soient très amoureux l’un de l’autre. Et regarde-toi, tu aimes Jérôme, mais ça ne t’empêche pas, aujourd’hui de vouloir le dominer et le dresser, non ?
— C’est vrai. C’est encore tout frais, mais je peux te garantir que l’idée de le soumettre complètement m’excite terriblement…

Magalie passa un après-midi excellent. Tout ça l’avait motivée et elle en tira bénéfice dans son travail. Elle avait une âme de battante. Elle récupéra avec deux ou trois gros clients ses objectifs de placements. Tout allait bien, elle assura ses primes. Quand elle rentra chez elle, Jérôme était comme tous les soirs devant les informations régionales. Elle ne changea pas son habitude d’aller l’embrasser.

— Ça va ? La vie est belle, mon chéri.
— Comment ça ?
— Eh bien, tu rentres du taf quasi une heure avant moi et quand j’arrive, il y a toujours ta veste et ta cravate qui traînent n’importe où et toi qui es là, assis pépère, à siroter ton sky en matant des conneries à la télé. Tu n’as franchement rien de mieux à faire ?
— Mais ? C’est les infos régionales…
— C’est bien ce que je dis. Alors tu vas être un amour, tu vas éteindre cette télé de merde et tu vas me ranger tout ça. Moi je vais prendre ma douche et t’en feras autant après. J’aime bien quand tu sens bon.
— Je pourrai te rejoindre ?
— Si t’es sage et que tu te dépêches, ce n’est pas exclu… Oh, je suppose que tu es allé aux toilettes en arrivant ; j’espère que tu n’en as pas mis partout.
— Oups… attends, ne bouge pas je vais voir…
— Tu sais mon chéri, quand on ne sait pas viser, on s’assoit… comme les filles. Je ne vais pas attendre que tu nettoies, je ferai comme hier ; je pisserai sous la douche.

Magalie en était encore à régler la température de l’eau quand Jérôme entra nu et le sexe déjà bien tendu dans la salle de bain. Ses petites expériences de domination sur Jérôme l’excitaient. Elle était en train de réfléchir à différentes choses qu’elle pourrait exiger de lui et ça la faisait mouiller. Elle se tenait à l’extérieur, évaluant la température de la main quand Jérôme la saisit par-derrière dans ses bras. Il glissa en même temps son sexe tendu entre ses cuisses et chercha à la pénétrer. Le gland s’était déjà introduit dans les replis de son intimité quand Magalie poussa un cri de surprise, se retourna et lui mit une gifle magistrale. Il recula aussitôt en se tenant la joue qui portait, en rouge sur fond blanc, la marque de la main de sa compagne.

— Non, mais ! Tu te sens bien ! cria-t-elle. Faut que t’ailles te faire soigner, mon pote ! D’où tu me prends comme ça ?
— Je… Pardon, ma chérie, je… je ne sais pas ce qui m’a pris ; j’ai super envie de toi et je pensais que toi aussi tu avais envie…
— Dégage !
— P… pardon ?
— J’ai dit dégage. Laisse-moi prendre ma douche en paix sans risquer de me faire violer par mon mari maniaque. Sors de cette salle de bain ! Tu attends dehors et tu réfléchis à ce que tu viens de faire.
— T… tout de suite, chérie, répondit Jérôme penaud.

Magalie laissa couler l’eau sur elle longtemps ; elle était furax. Elle aimait revivre une soirée comme celle de la veille. Elle avait prévu d’y aller en douceur, mais là, ça sautait aux yeux. Il fallait passer à la vitesse supérieure. Elle devait écraser ce parasite. Elle se calma peu à peu. Il était indispensable qu’elle ait les idées claires.

Jérôme se doutait bien qu’il serait mal venu qu’il rallume la télé en l’attendant. Il ne voulait pas non plus rester planté dans le couloir à rien faire. Il sentait que ça risquait également de ne pas lui plaire. Alors il prit la direction de la cuisine pour regarder ce qu’il pouvait commencer à préparer. Magalie sortit de la salle d’eau et se dirigea dans sa chambre. Elle décida de ne rien changer à son projet de départ et de s’habiller très sexy. Elle mit un string ouvert avec un caraco transparent assorti. Elle déposa ensuite, sur le lit, un string en dentelle fleurie rose et le déshabillé qu’elle avait fait porter à Jérôme la veille. Elle allait commencer à s’amuser un peu. En passant devant la salle de bain, elle ouvrit la porte.

— Jérôme ! appela-t-elle.
— Oui, ma chérie ?
— Tu te dépêches de prendre ta douche ; tu n’y passes pas trois heures ! Tu mets ce que je t’ai préparé sur le lit et tu me rejoins dans le salon. Je crois qu’il faut qu’on cause sérieusement. Je t’attends !
— Je fais vite, je…

Il n’avait pas fini qu’elle avait déjà claqué la porte. Jérôme ne se sentait pas franchement à l’aise. De toute évidence, elle lui en voulait à mort. Il se demandait comment il allait pouvoir se racheter. Il n’était pas évident que de demander pardon soit suffisant, mais bon, il commencerait par là de toute façon. Arrivé dans la chambre, il resta un peu perplexe devant le string qu’elle avait déposé sur le lit. Il l’enfila. Le devant contenait mal son paquet et la ficelle lui rentrait dans le cul. Il était vraiment serré. Ses poils dépassaient de tous les côtés et en se regardant dans le miroir, il se trouva plus ridicule que sexy. Il arriva en tenue dans le salon où Magalie l’attendait en buvant un verre de whisky et en feuilletant un magazine. Elle étouffa un rire en le voyant, mais se reprit aussitôt.

— Enfin ! T’en as mis du temps ! s’exclama-t-elle. Alors ? T’as réfléchi un peu à ce que tu as fait ? Tu sais comment ça s’appelle ?
— Magalie, je te demande pardon, je sais, c’était une bêtise…
— Non, ça ne s’appelle pas une bêtise ! Quand un mec attrape une femme par-derrière pour lui enfoncer sa bite dans la chatte ou dans le cul, ça s’appelle un viol ! Qu’on soit marié ou non n’y change rien !
— Non… pardon, je voulais pas te violer, c’est pas ça, je…
— Non, bien sûr, c’est pas ça ; tu voulais juste me niquer comme un sauvage, par-derrière, sans me demander mon avis, mais à part ça tu voulais pas me violer… tu te fous de ma gueule en plus ? Tu sais ce que j’ai envie de faire là ?
— Ne… non ?
— J’ai juste envie de prendre toutes tes affaires et de les balancer par la fenêtre directement dans la rue et de te flanquer à la porte dans cette petite tenue… D’ailleurs, c’est ce que je vais faire dès maintenant !

Magalie se lève et part en direction de la chambre. Jérôme essaye de la retenir.

— Non ! Magalie, arrête ; ne fais pas ça… supplia-t-il.
— Toi ! Tu ne me touches pas ! Je fais ce que je veux ! Et il se trouve que là, je n’ai qu’une envie, c’est de te flanquer dehors. J’en ai assez de vivre avec un parasite inutile et pervers !
— Non, Magalie, s’il te plaît, je ne recommencerai plus, je te le promets !
— Ah ! Mais bien sûr que tu ne recommenceras plus puisque tu vas dégager d’ici… poursuivit-elle en pénétrant dans leur chambre.
— Non, pardon, Magalie, je t’en supplie ! hurla Jérôme à genoux aux pieds de sa femme tandis qu’elle sortait du placard une pile de tee-shirts et de chemises. Je t’en prie, Magalie, pardonne-moi ! poursuivit-il. Je ferai tout ce que tu veux, promis, mais pardonne-moi !

Magalie ralentit son mouvement, ouvrit la fenêtre et regarda son mari à genoux et en larmes.

— Tu feras tout ce que je veux, tu as dit ?
— Oui, je te promets ; ne me mets pas à la rue. Je te jure de faire ce que tu veux, tout ce que tu veux, mais ne me jettes pas comme ça… j’ai pas voulu te faire de mal… s’il te plaît. Je t’aime, Magalie…
— Commence alors par remettre tout ça en ordre dans l’armoire, dit-elle en lui jetant à la figure ses vêtements. Vas-y, dépêche-toi !… Et rejoins-moi au salon.

Jérôme retrouva son épouse après avoir remis convenablement ses affaires dans l’armoire. Il avait la mine défaite et regardait le sol. Il se demandait à quelle sauce il allait être mangé ; il ne l’avait jamais vue comme ça. En le voyant si perturbé, Magalie en ressentit aussitôt une certaine satisfaction. Elle savourait sa chance et sa victoire. Il fallait enfoncer le clou.

— Alors, mon chéri, t’as remis tes affaires en ordre ? C’est bien. Regarde-moi bien quand je te parle, au lieu de regarder tes pieds comme un gamin !
— Mmm…
— T’as vu comme je suis habillée ? Je te plais comme ça ? T’as vu, tout est accessible ; ça t’excite ?
— Oui,… t’es très excitante,… désirable.
— Eh bien profite de la vue parce que ce soir, c’est ceinture mon bonhomme ! Je me suis mise comme ça uniquement pour que tu puisses apprécier ce que tu as loupé !
— Ma… Magalie, je…
— Je n’ai pas fini ! Tu peux me redire à nouveau ce que tu m’as promis dans la chambre ?
— Je… je t’ai demandé pardon et je t’ai promis de faire tout ce que tu veux…
— Pendant combien de temps ? Deux jours, trois jours ? Une semaine ? Tu vois le problème, Jérôme, c’est que je commence à me demander avec quel genre de mec je vis depuis plus de cinq ans. Tu ne fous strictement rien à la baraque. Tu as des horaires plus cool que les miens, tu rentres tous les soirs au moins une heure avant moi, tu ne bosses pas le samedi et, arrivé ici, tu ne fous rien ! Je fais la bouffe neuf fois sur dix et quand c’est toi qui la fais, c’est moi qui range et nettoie la cuisine derrière. Je me tape tout le ménage, la lessive, le repassage. Il faut que je pleure pour que tu ailles faire les courses de temps en temps et, quand par miracle tu les fais, t’oublies la moitié des trucs. Et en plus, en plus de tout ça ! il faudrait que j’écarte les cuisses dès que Monsieur a une pulsion… On n’est pas dans la guerre du feu, mon gars ! Il va falloir que tu apprennes à te faire désirer et surtout à te retenir. Alors, si tu te demandes si je t’en veux, la réponse est oui ! Mais je ne t’en veux pas seulement pour ton geste déplacé ; c’est juste un déclencheur. Je t’en veux d’être un parasite depuis qu’on vit ensemble. Je t’en veux de m’avoir prise pour une bonniche, même si c’était inconscient ! Tu me demandes de te pardonner ? Je le ferai peut-être, ça dépendra de toi. En attendant, je veux bien te laisser une chance. Tu dis que tu feras tout ce que je veux ? Est-ce que tu pourrais faire tout ce que je veux et uniquement ce que je veux ?
— …
— J’aimerais que tu réfléchisses sincèrement à tout ça et ce que ça implique. Tu as toute la nuit et toute la journée de demain. Soit tu es prêt à assumer, à tenir ta promesse et tu me la mets par écrit de manière claire et précise. Soit tu fais tes valises et tu te casses de cet appartement. Tu me donneras ta réponse demain soir. D’ici là, tu dors dans le canapé et tu me laisses manger tranquille dans la cuisine. Je ne veux plus te voir ni t’entendre avant demain. Tu me fous la paix.
— …
— Ah, juste une dernière petite chose. Je t’aime sincèrement et je préférerais de beaucoup que l’on reste ensemble… mais évite de faire le malin en te disant « je me casse comme ça elle va me rappeler » ; ce serait une grossière erreur. Toute sortie est définitive et là c’est sûr et certain que mon pardon, tu pourras t’asseoir dessus… bien profond !

Jérôme dormit très mal cette nuit-là. Il avait l’impression que toute sa vie s’effondrait à cause d’un petit coup de pine. Il tournait et retournait les reproches de Magalie dans sa tête, essayant vainement de trouver une faille, un soupçon de mauvaise foi, mais il n’y avait rien. Seules les objections qu’il s’évertuait de formuler dans son cerveau déboussolé étaient véritablement de mauvaise foi. Il tournait et retournait sur lui-même dans son canapé, incapable de poser clairement le problème à plat. Quand il entendit de la chambre des gémissements de plaisir bientôt suivis d’un cri de jouissance, il sut que Magalie s’était donné un plaisir solitaire et il se mit à pleurer. Le sommeil finit par le prendre, un sommeil agité qui n’avait rien de réparateur. Il fut réveillé par un bisou sur ses lèvres. Il ouvrit les yeux. Magalie était prête pour partir travailler, fraîche et pimpante.

— Mon chéri, dit-elle d’une voix douce, si tu dois aller bosser, tu es déjà en retard à mon avis.
— Ah ! Euh… il est quelle heure ?
— Seulement huit heures, mais d’habitude tu es déjà parti depuis cinq minutes. Tu as une mine affreuse ce matin, peut-être que tu ferais mieux de rester ici pour te reposer et réfléchir à ce que tu veux faire, non ?
— …
— À ce soir, mon amour.

Magalie s’en alla. Elle avait été comme une apparition, si belle et si rayonnante. Le « mon amour » résonnait encore dans sa tête, mais il se retrouvait seul assis sur le canapé. Il s’aperçut qu’il avait dormi avec le string qu’elle lui avait demandé de porter la veille. Il prit son téléphone et appela le standard pour prévenir de son absence.

Jérôme tourna en rond une partie de la matinée. Il essayait de mettre ses idées en ordre, mais son cerveau semblait s’y refuser. Il finit par prendre une feuille de papier pour y noter tous les reproches qu’elle lui avait faits et les deux solutions qui s’offraient à lui en s’efforçant d’en évaluer les conséquences

Magalie passa une bonne journée, sans plus. Elle évita soigneusement de reparler de Jérôme avec Justine ; elle attendait de voir comment les choses allaient évoluer. Elle serait vite fixée ; plus que quelques heures et elle saurait. Elle était un peu inquiète et se demandait si elle n’avait pas poussé le bouchon un peu loin. « Pourvu qu’il reste, se disait-elle. Pourvu qu’il reste… ». Elle ne pouvait pas envisager la vie sans lui. Elle ne le supporterait pas. Elle voulait qu’il reste et qu’il soit entièrement dévoué à elle et à ses caprices. Cette idée l’excitait terriblement. Elle avait joui plusieurs fois la nuit précédente en le rêvant asservi ; elle en mouillait. Et plus cette envie prenait forme dans sa tête et plus sa peur de le voir remettre en cause sa promesse et la quitter grandissait. Quand elle mit la clef dans la serrure de l’appartement, son estomac se crispa. Elle respira un bon coup et entra. Ça sentait bon, une odeur de cuisine raffinée remplissait l’appartement. Elle prévint de son arrivée.

— Jérôme, c’est moi.
— Je suis dans la cuisine, ma chérie

Elle alla le rejoindre. Il se tenait debout à l’évier et finissait de nettoyer quelques ustensiles. Elle déposa un bisou dans son cou. Elle était ravie de le voir, mais évita soigneusement de l’exprimer. Elle dit juste :

— Je vais me mettre à l’aise, mon amour, tu nous serviras un apéro pendant ce temps, s’il te plaît.

Quand elle revint, elle portait le même ensemble sexy que la veille. Jérôme l’attendait debout dans le salon, il lui avait servi un verre et tenait un papier à la main. Elle prit le papier et lui fit un bisou du bout des lèvres. Elle avait un sourire radieux. Elle s’installa confortablement dans le canapé.

— Je t’autorise à te servir un verre aussi, dit-elle à l’adresse de son mari. Voyons ce que tu as écrit.

« Amour de ma vie,

Ta colère hautement justifiée m’a ouvert les yeux. J’ai réalisé à quel point j’avais pu être un fardeau dans notre couple du fait de mon laisser-aller et de ma paresse. J’avoue que, inconsciemment sans doute, te laisser pratiquement tout faire était pour moi d’un grand confort. En y réfléchissant, de manière objective et à tête reposée, cet après-midi, j’ai compris à quel point je n’étais finalement qu’un vulgaire macho égoïste, comme bien des hommes d’ailleurs. Mon acte d’hier, dans lequel je ne voyais que plaisanterie et plaisir, n’en est que le révélateur le plus évident. J’ai confondu mon plaisir et le tien, comme durant des années, j’ai confondu mon bonheur et le tien. Tu mérites beaucoup mieux que ça et je souhaite, si tu m’en laisses l’opportunité, me racheter. Je t’aime de tout mon cœur et de tout mon être et je ne désire plus qu’une chose : te faire plaisir et te rendre heureuse. C’est pour cette raison que je reprends les mots que j’ai prononcés hier soir, sans trop y réfléchir :

Je ferai tout pour te rendre heureuse, je ferai tout pour ton plaisir, je ferai tout ce que tu veux et uniquement ce que tu veux.

J’écris ces mots en toute sincérité, car c’est aujourd’hui tout ce que je souhaite et tout ce que je désire au plus profond de moi. Je ferai tout ce que tu me demandes, sans restriction, et me rendrai entièrement dévoué à ton service et à ton plaisir. Je me soumets à toi, à tes désirs et à tes envies. Je serai, dès à présent, ton serviteur obéissant et attentionné.

Je t’aime et j’espère que tu continueras à m’aimer et me pardonneras un jour le comportement que j’ai eu vis-à-vis de toi pendant ces cinq dernières années.

Jérôme »

— Eh bien, mon chéri… Tu es prêt à devenir mon esclave. Tu es absolument certain d’en avoir envie ?
— Oui, Maîtresse.
— Oh ! Ahaha ! Non, tu ne m’appelleras pas « Maîtresse » à tout bout de champ ; je trouve ça beaucoup trop classique et stéréotypé. J’ai besoin d’un peu de poésie… « Amour de ma vie » me convient assez bien pour l’instant. De même que, dans l’intimité, tu restes autorisé à me tutoyer. Par contre, si j’invite ici quelques amis, tu les vouvoieras, ainsi que moi, et tu t’adresseras à moi en utilisant « Maîtresse » et avec eux tu emploieras « Madame » ou « Monsieur ». Est-ce clair ?
— Oui, Amour de ma vie, je te vouvoierai et t’appellerai « Maîtresse » devant les gens que tu recevras.
— Bien, j’aimerais maintenant que tu te déshabilles complètement. Quand tu auras rangé tes habits, tu viendras te mettre à genoux à côté de moi. Nous trinquerons à cette nouvelle vie.

Jérôme s’activa et revint près de Magalie, nu et dans une attitude de soumission, puis il se mit à genoux à ses pieds. Elle se pencha vers lui et le gratifia d’un baiser puis elle l’autorisa à prendre son verre et à trinquer avec elle. Elle s’inquiéta du dîner, mais il la rassura, tout était prêt et le plat était juste maintenu au chaud dans le four. Rien ne risquait de brûler et elle n’avait qu’à demander pour être servie. Elle fut ravie de cela et le récompensa d’un autre bisou. Elle pouvait donc en profiter pour l’informer de choses qu’elle souhaitait. Magalie n’avait pas envie de jouer à un jeu de domination qui lui impose de donner des ordres à chaque fois qu’elle s’adresserait à lui. Elle préférerait s’exprimer par souhaits et désirs auxquels il se devrait de répondre. Elle précisa cependant que tout manquement de sa part entraînerait une punition, un châtiment physique ou moral, qu’il se devrait de supporter sans broncher. Jérôme acquiesça en confirmant qu’un esclave maladroit ou négligent devait être puni comme il se doit. Magalie jeta un regard sur lui ; il bandait en disant cela. Elle poursuivit sur ses désirs concernant sa livrée d’esclave. Au fond d’elle-même, elle était excitée à l’idée de le voir habillé de dessous féminins, mais il y avait deux problèmes auxquels elle devait faire face. Le premier était que ses dessous étaient en définitive beaucoup trop petits pour lui et elle ne voulait pas les sacrifier et le deuxième résidait dans la pilosité disgracieuse de son mari. Elle choisit de se débarrasser d’aborder du deuxième problème. Quand Jérôme le lui avait demandé, trois ans auparavant, elle s’était épilée intégralement ; il était temps qu’il en fasse autant. Elle lui fit part de ce souhait.

— Mon chéri, comment trouves-tu ma chatte ?
— Divinement belle, Amour de ma vie, et si douce. Tu sais à quel point elle m’excite…
— Oui je sais… et qu’elle soit épilée n’y est pas pour rien. Je dois reconnaître que ça n’a pas été un investissement inutile, vu l’effet qu’il te fait tous les jours.
— C’est vrai que je ne peux pas résister… surtout quand tu es nue ou avec ce genre de dessous…
— Tu te rappelles donc que je l’avais fait pour toi, pour te faire plaisir… Est-ce que tu te souviens aussi qu’on avait parlé d’une sorte de principe d’égalité ?
— Euh… Oui, Amour de ma vie, je m’en souviens. Je… j’avais dit que je le ferais aussi.
— Oui, mais depuis trois ans, tu ne l’as jamais fait… Pourquoi ? N’as-tu jamais pensé que ça pouvait me faire plaisir aussi ?
— Si, bien sûr, mais…
— Ce n’est pas la peine de te justifier. Tu vois sans doute où je veux en venir. J’aimerais que demain midi, tu n’aies plus un poil. Que tu sois épilé intégralement de la barbe aux orteils.
— De la barbe aux… ? Pourquoi la barbe ?
— Une petite fantaisie… et puis ça fera de la place dans l’armoire de toilette et sur le bord du lavabo. Fini les rasoirs, la mousse à raser et les after-shave à l’odeur affreuse. C’est pour ça qu’il faut que tu sois épilé. Je vais voir si je peux te dégotter un rendez-vous. Passe-moi le téléphone, s’il te plaît.

Jérôme alla chercher le combiné et lui donna. Elle le prit en esquissant un sourire puis elle appela son amie Christine qui tenait un gros centre d’esthétique.

— Allô, Christine, c’est Magalie ; ça va ?
— Comme d’hab ; toujours le cul entre deux mecs, mais bon… c’est plutôt cool en ce moment. J’arrive à gérer. Et toi ?
— Super ! Dis, est-ce que tu pourrais me rendre un gros service ? J’imagine que demain samedi, surchargée, mais je voudrais savoir si tu pouvais me trouver un créneau pour faire une épilation laser totale à Jérôme ? Euh… y compris la barbe…
— Une totale ? Demain ? Avec la barbe et tout ? Eh bien ma chérie ! On peut dire que tu t’y prends un peu juste pour tes rendez-vous ! Ça ne va pas être facile… et laser impossible.
— Je double le forfait s’il faut…
— Mais ce n’est pas là, la question ! Une épilation laser est un acte médical et je ne le pratique pas sans avoir fait quelques examens. Rappelle-toi comment ça s’est passé pour toi. Donc demain, si je trouve une solution, ce sera une épilation à la cire chaude et sans la barbe. À priori, je suis au taquet… attends, je regarde un truc… Moi, mes rendez-vous sont pleins, mais Estelle est libre durant la première heure… bon, tu m’envoies ton mari à huit heures et demie tapantes. Je m’en occuperai personnellement et quand le centre ouvrira à dix heures, si je n’ai pas fini avec lui, Estelle s’occupera de mon premier rendez. Je te promets qu’il sera nu comme un ver avant onze heures demain. C’est bon ?
— T’es vraiment un amour, Christine. Je savais que tu me trouverais tout de suite une solution.
— C’est bien parce que c’est toi ! Par contre, pour l’épilation définitive, on prendra les rendez-vous dès demain. En ce qui concerne les tarifs, pour une épilation intégrale laser, le forfait homme est à 1000 euros la séance. Il faut compter en moyenne six séances ; ça varie selon les individus, mais comme c’est toi, je te ferai 20 % de remise. Pour demain, c’est beaucoup moins cher. Le forfait homme est à 170 euros, je te le fais à 150, doublé pour cause de réveil matinal, payable en cash. Ça te va ?
— Oh ! Oui, c’est parfait ! Merci ! Sincèrement merci !
— T’inquiète ! En plus, je vais enfin voir à quoi ressemble la bite de ton mec… tu t’en es tellement vantée, mais promis je ne toucherai que le strict nécessaire. Hahaha !
— J’espère bien. Il ne se tient pas toujours très bien devant les jolies filles… faudrait pas que ça te donne des idées…
— Génial ! Je sens que ça va me mettre en forme pour la journée…

Les deux amies discutèrent encore de choses et d’autre pendant quelques minutes avant de raccrocher. Jérôme n’avait pas bougé et son sexe était toujours au garde-à-vous. Magalie était très excitée. En dehors de son sexe qui avait une taille fort honorable, la pilosité de Jérôme était le trait physique le plus marquant de sa virilité. Il avait des poils, non seulement sur la poitrine, le ventre, les bras (les jambes, n’en parlons pas), mais également sur les épaules, les fesses et le bas du dos. Christine allait avoir un sacré boulot…

Elle regardait son mari, à genoux à ses pieds, et avança ses fesses sur le bord du canapé. Elle écarta largement les cuisses en lui demandant de la faire jouir avec sa langue et uniquement avec sa langue. Jérôme en fut ravi et s’acquitta de sa tâche avec beaucoup de tendresse et d’enthousiasme. Sa langue agile parcourait les replis du sexe trempé de sa compagne, allait s’attarder sur son petit bouton érigé et revenait plongée dans son antre profond. Magalie gémissait en se triturant les seins, son excitation était telle qu’elle se laissa prendre par un orgasme fulgurant. Elle resserra les cuisses sur lui, emprisonnant sa tête dans son intimité en poussant un cri sauvage qui exprimait tout le plaisir qu’elle venait de recevoir. La bite de Jérôme était tendue à lui faire mal. Elle avait une teinte rougeâtre prononcée. Magalie le fit mettre debout puis elle ramassa sur la table le verre vide de son mari. Elle le présenta au bout du gland et empoigna de son autre main le sexe durci. Elle le masturba rapidement, le sentit frémir sous ses doigts. Sachant qu’il ne pouvait pas se retenir, elle l’autorisa à jouir et il lâcha, dans un râle de plaisir, quatre grosses giclées de sperme épais qui s’accumulèrent au fond du réceptacle de cristal. Elle lui tendit alors le verre en lui disant :

— À la tienne, mon chéri, c’est tout pour toi. N’en laisse pas une goutte…

Jérôme prit le verre dans sa main, regarda son épouse, le porta à ses lèvres et but son contenu.

Cet intermède avait mis Magalie en appétit, ils se mirent donc à table. Jérôme fit bien entendu le service ; il avait mis les petits plats dans les grands. Le repas fut somptueux et délicieux. « Il y a vraiment mis du sien », se dit Magalie. Elle en était touchée. Après le dîner, il fut occupé pendant quelques instants dans la cuisine, pour débarrasser nettoyer et ranger encore quelques bricoles. Puis, son travail fini, il vint se remettre à genoux aux pieds de sa maîtresse qui regardait un film. Elle se fit encore lécher la chatte ce qui eut pour effet de lui redonner toute sa vigueur. Le film était franchement inintéressant, elle avait beaucoup mieux à faire. Elle lui demanda de la suivre à quatre pattes vers la chambre et une fois au lit, ils firent l’amour.

Jérôme ne fut pas avare en préliminaires, ses doigts et sa langue s’évertuaient en douces caresses. Quand le désir fut trop fort pour continuer à résister au désir d’être prise, Magalie le pria de la pénétrer. Il le fit avec douceur et attention ; c’était elle qui dirigeait son rythme, lui demandait d’accélérer ou d’y aller plus fort. Ils connurent plusieurs orgasmes l’un et l’autre. Jérôme était tellement excité qu’il ne débandait pas. Il éjacula une première fois, mais son sexe restait dur et profondément ancré dans le ventre de sa « Maîtresse ». Alors il repartit à la charge et se répandit une seconde fois. Ils s’écroulèrent ainsi, l’un contre l’autre et se laissèrent emporter par le sommeil.

Demain sera un autre jour, une autre étape déjà programmée dans son asservissement…

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