Damien s’agita dans son lit alors que les premières lueurs de l’aube se faufilaient à travers les volets. Il sentit la présence de Laurine à ses côtés, sa chaleur contrastant avec l’air frais du matin. Alors qu’il émergeait lentement de son sommeil, il sentit ses douces caresses descendre le long de sa poitrine, ses doigts glissant doucement sur sa peau. Damien ouvrit lentement les paupières, plissant les yeux à travers le brouillard cérébral du matin pour apercevoir le sourire espiègle de Laurine.
« Bonjour », murmura-t-elle, tandis que sa main s’était faufilée sous la couette pour se saisir de son pénis turgescent, le masturbant lentement, légèrement, mais déjà sur le point de venir. Laurine regarda Damien, elle sentait son corps se tendre et elle savait qu’il était proche. À ce moment précis, elle s’arrêta, le laissant haletant et frustré, elle gloussa doucement, ses yeux brillants d’amusement.
« Pas encore », dit-elle en se penchant pour l’embrasser sur la joue avant qu’elle se retourne. Damien la vit chercher quelque chose dans le tiroir de sa table de nuit. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il reconnut la petite cage de chasteté qu’elle tenait dans sa main. Laurine se rapprocha de lui, ses lèvres frôlèrent son oreille et elle murmura : « Je pense qu’il est temps pour toi de passer un peu de temps dans ta petite cage. »
Malgré la surprise initiale, il ressentait un frisson d’anticipation mêlé à une pointe d’appréhension. Damien prit la cage. Ils jouaient avec la cage depuis un certain temps et il connaissait maintenant la marche à suivre. Aujourd’hui, il devra être à ses petits soins et probablement il devra accomplir un certain nombre de tâches. Ils jouaient assez souvent, si les enfermements commençait le matin, ils se terminaient le soir et s’ils commençaient le soir, ils se finissaient le lendemain, Damien ne s’attendait pas à autre chose. La chasteté était l’un de ses plus grands kink, car il adorait montrer sa dévotion et son attention à Laurine, avec ou sans la cage. Mais le fait d’être enfermé ne faisait qu’ajouter une dimension supplémentaire à son amour pour elle. Il trouvait également très excitant qu’elle contrôle son plaisir sexuel.
Laurine et Damien attendirent tranquillement qu’il puisse installer la cage autour de sa bite, tourner la clé et la retirer de la serrure. Elle tendit la main, guettant avec impatience la petite clé d’argent froide, dont le poids délicat était disproportionné par rapport au pouvoir qu’elle exerçait sur Damien. Elle le regarda, il était captivé par elle et cet échange de pouvoir alors qu’il lui rendait la clé. Laurine prit un fin collier en or sur sa table de nuit, y enfila la clé et passa la chaîne autour de son cou, la clé reposant juste au-dessus de son cœur. Les yeux de Damien suivirent le mouvement, pris dans un mélange de frustration et de désir.
« Maintenant, fixons quelques règles de base pour la journée » dit-elle, son ton devenant plus sérieux. « D’abord, tu demanderas la permission pour tout ce qui concerne ceci » continua-t-elle en désignant la cage de chasteté. Quand tu voudras être libéré, tu viendras me moi et je déciderai si tu l’as mérité. Compris ? »
Damien acquiesça, la gorge sèche d’excitation. L’idée que Laurine ait un tel pouvoir sur lui était à la base de son fantasme.
— Oui, je comprends.
— Bien, dit-elle en jouant avec la clé autour de son cou. Deuxièmement, tu t’occuperas davantage de la maison. Je pense que cela devrait m’apporter quelques avantages, n’est-ce pas ?
Damien jeta un coup d’œil à la clé autour de son cou, puis revint vers elle, l’esprit en ébullition. Le regard de Laurine était ferme et rempli d’une espièglerie qui faisait battre son cœur.
— Ça devrait, murmura-t-il.
Elle recula, ses yeux se fixant sur les siens avec une intensité qui le laissa sans voix.
— À partir de maintenant, Damien, tu m’appartiens pour tout ce qui compte. Ton plaisir, ta libération, tes désirs, tout passe par moi. Est-ce que tu comprends ?
Damien hocha la tête, sa voix lui faisant défaut alors que le poids de ses mots l’envahissait. Laurine semblait s’investir vraiment dans son rôle cette fois-ci et c’était plus que ce qu’il avait jamais imaginé, plus que ce qu’il avait jamais osé espérer. Et pourtant, l’excitation, l’anticipation pure de ce qui allait arriver, était enivrante.
— Il faudra que tu le mérites, alors je pense qu’une journée de ménage serait un bon début, poursuit-elle, ses lèvres se retroussant en un sourire. Oh et n’oublie pas, je sors ce soir chez Alice, alors il faudra que tu aies tout fini d’ici là.