Je voulais vous faire part de ma perplexité à propos du problème de prostate qui serait consécutive à une chasteté prolongée.
La plupart des sites se rapportant à la chasteté annoncent en effet que le maintien d’une chasteté durable accentuerait les risques de mauvais fonctionnement de la prostate des hommes et pourrait même entraîner un cancer. Il est alors proposé plusieurs techniques de pression qui permettraient de vidanger cet organe sans entraîner de plaisir.
Ce qui est étonnant, c’est que le risque d’impuissance liée au port prolongée d’un dispositif de chasteté contraignant sur la circulation sanguine n’est que rarement évoqué.
Médecin et chercheur scientifique de mon état vanille, je me suis penché un peu sur ce problème.
Divers problèmes de confort sont susceptibles d’apparaître quand la cage de chasteté est trop grande parce que les corps caverneux peuvent rapidement s’emplir, mais moins bien se vider du sang érectile, notamment lors des érections réflexes nocturnes. Ces douleurs peuvent facilement être réduites ou même ne pas apparaître si le dispositif de chasteté épouse parfaitement la taille d’un pénis au repos, soit entre 3,6 et 6 cm en moyenne. Plus la cage sera étroite et moins le risque de dysfonctionnement sera grand, évitant le problème récurrent des douleurs nocturnes. Ce sont les cages trop longues ou trop grandes qui peuvent occasionner des problèmes aux flux sanguins et au fonctionnement des artérioles. Au contraire, en empêchant le début d’érection, une cage très courte reste confortable, évite les douleurs et peut être portée sur de très longues périodes, pour peu qu’elle soit une cage en métal chirurgical ajourée, comme la « jailbird » ou même les cages « chinoises » par exemple, facilitant un nettoyage minutieux du gland.
La cage n’entraînera alors qu’une forte frustration, longue et pénible, mais en aucun cas douloureuse et plus le port du dispositif durera, plus la frustration augmentera. C’est le privilège de la chasteté d’être efficace avec le temps. Il faut un minimum de trois jours pour en sentir les effets, qui s’estomperont un peu avec le temps, mais qui, s’ils sont attisés sexuellement, peuvent s’avérer très puissants avec les mois et les années. L’effet est quasi maximal au bout de six mois sans interruption, mais peut encore être augmenté sur plusieurs années.
Néanmoins, le port prolongé d’un tel dispositif ne sera pas sans effets à long terme sur les capacités érectiles. Une certaine impuissance, due à l’inertie des corps caverneux, se fera sentir au bout de quelques mois. Cette impuissance reste généralement temporaire si l’exercice normal des érections nocturnes y pourvoit, mais peut aussi s’avérer plus capricieuse si la chasteté s’est poursuivie sur du long terme. Ceci dit, les porteurs doivent donc être avisés de ce réel problème et en assumer les conséquences. De fait, un soumis chaste, volontaire sur une longue période, et qui n’aurait plus à utiliser son pénis pour une jouissance, ne devrait pas s’en préoccuper puisque le problème de dysfonctionnement érectile n’engagera aucun trouble majeur, sinon une frustration accrue. Mais, dans de rares cas, l’impuissance pourrait s’avérer définitive.
Au bout d’un an, l’inertie des corps caverneux peut également entraîner un léger raccourcissement de la taille du pénis en érection, mais le pénis retrouve sa taille assez rapidement après quelques mois d’érections normales.
Bien entendu, la prostate fonctionne comme une glande assez ordinaire et avec le temps et un fonctionnement réduit, la plupart des hommes connaissent un épaississement de sa paroi qui en réduit la souplesse. Cela n’a pourtant rien à voir avec une pathologie sévère. Il s’agit seulement d’un état de fait lié à l’âge. Chez la majorité des hommes, la « vidange » de la prostate n’a rien de nécessaire, car en fait, elle ne se remplit pas. Je ne sais pas d’où vient ce mythe réitéré de la nécessaire « traite » de cet organe.
En fait, le liquide prostatique accompagne le sperme lors de l’éjaculation et est produit en continu. Mais il se résorbe aussi plus ou moins en continu, ou bien finit par s’écouler tout seul lors de « pollutions nocturnes ». Il n’y a lieu à « dégorger » la glande que dans de rares cas pathologiques d’épididyme bouché, voire lors de cas exceptionnel de dureté de la paroi glandulaire.
Quant au cancer de la prostate, bien qu’on ne sache encore pas tout sur sa genèse, il y a tout lieu de penser qu’il n’a rien à voir avec la quantité d’éjaculations. Il s’agit d’abord d’un problème de prolifération cellulaire. La (très mince) corrélation qui existerait avec le cancer de la prostate concerne le nombre déclaré d’actes sexuels par semaine inférieur à 10 ou supérieur à 10 sur un échantillon non représentatif et dont on ne sait même pas l’hygiène de vie réelle. Bien d’autres substances, alcool, drogues et surtout polluants perturbateurs endocriniens peuvent être aussi en cause. Aucune étude ne concerne un lien entre cancer et nombre d’éjaculats. Au demeurant, il n’existe aucune surmortalité due au cancer de la prostate chez les personnes chastes volontaires (prêtres et sectes religieuses étudiées). En revanche, presque tous les hommes finissent par montrer des signes de dérégulation prostatique et de cancer lié à l’âge, et cela, qu’ils soient baiseurs impénitents, chastes, impuissants, prêtres ou éjaculateurs précoces. La recherche porte bien davantage sur les mécanismes enzymatiques de régulation cellulaire. De même, le nombre de cancers de la vessie n’a rien à voir avec le nombre de mictions ou le cancer de l’intestin avec le nombre de repas…
En l’absence d’études cliniques réelles, je ne comprends pas d’où vient ce « mythe urbain » tellement décrit que nombre de participants s’imposent des éjaculats par pression de la prostate dont rien ne prouve ni l’efficience ni l’absence de plaisir.
Au contraire, ces éjaculats par pression sont régulièrement l’objet des orgasmes lors de relations sodomiques. La jouissance trouvée par ce biais peut être faible ou importante selon les personnes, mais la « traite » de la prostate ne fonctionne qu’à cette condition de provoquer un orgasme, qui, chez l’homme, est directement lié à l’éjaculation (effet sur les sphincters de la prostate).
Aussi, est-il étonnant que des personnes refusant l’orgasme coïtal puissent croire que l’orgasme anal serait inexistant. Peut-être apparait-il plus contraignant et plus humiliant pour des hétérosexuels peu au fait des pratiques amoureuses, mais en aucun cas, cette libération du sperme ne me semble sujette à éliminer des problèmes prostatiques ou à réduire une jouissance. Malmener votre prostate peut limiter peut-être le plaisir masculin, mais c’est pourtant à cause de la pression du pénis dans le rectum sur cette glande par leur partenaire « actifs » que les homosexuels « passifs » obtiennent leur plaisir.
Ma conclusion est donc qu’une chasteté imposée sur le long terme reste tout à fait possible et d’autant plus frustrante que le dispositif est étroit et que la personne n’obtient aucune éjaculation. Il reste inutile d’exercer toutes ces pressions sur cette « pauvre » glande masculine alors qu’on devrait davantage prévenir les porteurs de dispositif de chasteté du risque vrai, mais faible, d’impuissance à long terme. La culpabilisation des femmes dominantes maltraitant le pauvre soumis ne devrait en tous les cas pas être légitimée par cette pseudo « raison scientifique » et rien ne me semble justifier l’apprentissage de ces techniques de « traite » si ce n’est un jeu d’humiliation par exemple.
Il serait sage d’en finir avec ce mythe bizarre, une chasteté sur plusieurs années n’entrainera surement pas de cancer de la prostate, mais en revanche une très longue frustration.
Si une dominante souhaite faire perdurer la chasteté de son soumis sur de très longues périodes, il n’existe aucun motif réel de se soumettre à des exercices de pression de la prostate, le soumis, porteur d’une cage de chasteté étroite, de la taille du pénis au repos, pourra être gardé chaste aussi longtemps que les deux protagonistes consentants le souhaitent.
Et le moindre paradoxe c’est que la chasteté est à la fois peu douloureuse et encore davantage frustrante avec une cage très étroite qui interdira toute érection normale !
La solution de frustration confortable implique donc une cage aussi courte que votre pénis au repos et portée sur une période aussi longue que votre maitresse le souhaite, et cela sans aucune rémission…
Amusez-vous bien.
Cet article confirme ce que je pense : une bonne cage de chasteté est une cage la plus ajustée possible à la taille du pénis au repos le plus total.
Je pense utile, pour les nouvelles Keyholder qui n’ont pas encore encagé leur mec de préciser quelques points qui sont souvent passés sous silence. Chacune de nous sait bien qu’un pénis change de volume et de consistance de nombreuses fois au cours d’une journée et d’une nuit, rendant la prise de mesure on ne peut plus compliquée, ont sait moins qu’il en est de même pour le scrotum, ce qui peut engendrer de lourdes erreurs lors du choix de l’anneau principal.
En effet, un anneau trop large (même de quelques millimètres) peut glisser dans la journée sous le poids de la cage alors qu’au moment des mesures il paraissait très ajusté.
Pour prendre cette mesure, il faut que le scrotum soit très détendu, faites-là lorsque le futur encagé aura profité d’un moment de relaxation et par une température ambiante d’au moins 20 °C. Un diamètre d’à peine 4 cm est une chose courante dans cet état.
La mesure du pénis pour la cage elle-même doit être prise au contraire par une température froide. La verge doit être absolument flasque, si votre homme est jeune et que la simple idée de toucher son sexe l’excite, c’est cuit ! La mesure sera faussée, à vous de faire ce qu’il faut pour être en présence d’un pénis parfaitement au repos. Un bain de siège dans une eau froide est idéal. De cette manière vous aurez les mesures les plus justes, tant pour le diamètre que pour la longueur afin que la cage reste toujours bien en place et qui interdira le moindre départ d’érection.
La mesure de l’espace entre le tube de la cage et l’anneau est elle aussi très importante, mais très délicate à réaliser, elle dépasse rarement les 10 mm.
Le souci, ensuite, est de choisir un modèle de cage. Croyez-en mon expérience, les seules cages qui vous donneront entièrement satisfaction sont celles en acier inoxydable et complètement aérée. Elles permettront à l’encagé de faire sa toilette sans soucis et de se sécher convenablement, car le plus gros problème d’irritation vient d’un mauvais séchage sous le pénis.
Une telle cage peut être portée sans interruption pendant des années.
Un encagé cherchera toujours une bonne excuse pour arracher une libération, soyez vigilante, la plupart ne sont absolument pas fondées.
Les excuses à ne pas prendre en compte :
Dans son texte le médecin évoque la réduction à long terme du pénis qui reste en cage sans autorisation d’érection. Est-ce vraiment un souci ? N’est-ce pas un renforcement de la soumission de l’encagé ? Mais si cela vous dérange, accordez-lui une fois par semaine le privilège de l’érection lors de séances de Tease & Denial, pour annuler toute inquiétude.
Pour ce qui est de l’impuissance causée sur le long terme à cause d’une éventuelle petite détérioration veineuse due au fait que l’érection complète n’a plus lieu, là encore deux options possibles : ceux qui pensent que cela renforce la soumission de l’encagé et ceux qui souhaitent écarter ce genre de choses, alors même remède que précédemment.
Beaucoup évoque la venue d’œdème du prépuce pas très esthétique, je vous l’accorde, mais indolore je vous l’affirme. La seule solution pérenne que je préconise est la circoncision. Haute et serrée de préférence. De plus, le gland et le sillon balano-préputial dégagés permettront de maintenir une parfaite hygiène du pénis encagé.
À défaut, vous serez contrainte de le libérer et de tremper le gland dans de l’eau chaude, puis dans de l’eau froide. Au bout d’une journée sans cage, tout devrait rentrer dans l’ordre.
La courbe de la cage est aussi importante elle doit suivre sa place naturelle sur les bourses, de la sorte, que même sous un pantalon ajusté elle passera quasi inaperçue. Seul le cadenas anguleux traduit sa présence, pour moi cela représente un plus, je m’explique : soit l’encagé l’exhibera à qui veux bien la voir en assumant sa position, soit-il en à honte et se sera, alors, pour lui un bon exercice d’humiliation fort utile à l’appropriation de son statut d’encagé. De même une Keyholder devrait afficher fièrement et publiquement son statut en portant, par exemple, la clé de la cage de chasteté, de manière visible, autour du cou.
Donc pas d’inquiétude à avoir sur ce sujet et cela ne pourra nullement être une excuse à ne pas la porter en permanence.
Autre excuse souvent utilisée par les encagés : « j’ai mal aux testicules, elles sont trop pleines ». Sachez, mesdames, que même après 1 an de cage non-stop les testicules ne seront pas plus pleines qu’aux premiers jours.
Voilà, c’est aussi une mise en garde utile pour les futurs tires au flan ou fantasmeurs chochottes.
Je pense que ces informations on leurs importances, car j’ai moi-même eu beaucoup de difficulté à prendre les bonnes mesures. Cinq cages auront été nécessaire pour y parvenir et au prix où sont ces machins, mieux vaut être correctement informé avant.
Pour notre part, nous avons commencé à explorer les plaisirs de la chasteté masculine au cours de l’année 2002. Mon mari s’est ensuite fait percer le gland et circoncis. Depuis mai 2009 nous vivons pleinement les bénéfices de la chasteté, lui étant verrouillé de manière quasi permanente dans une cage de chasteté en acier réalisé sur mesure et parfaitement ajustée.
J’admets que lorsque nous avons pris la décision de vivre pleinement la chasteté, les premiers temps ont été difficiles, mais j’ai su être douce et ferme pour qu’aujourd’hui je parvienne à faire de lui un véritable encagé et je m’en félicite.
En tout cas bravo pour ce site que je découvre.
Pour en revenir à la prévention du cancer de la prostate, une étude à démontrer que la circoncision pratiquée après 35 ans permettrait de réduire de près de la moitié le risque de développer un cancer de la prostate. Une piste qui semble beaucoup plus prometteuse que la traite de la prostate.